Retour sur une première année d’enquêtes pour la Commission pêche et aquaculture
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PETR Vidourle Camargue
En janvier 2024, les membres du Conseil de Développement (CODEV) du PETR Vidourle Camargue ont validé la création d’une nouvelle commission sur le thème de la pêche en étangs, canaux et l’aquaculture.
Depuis le second trimestre 2024, la commission mène des enquêtes de terrain auprès des acteurs de la filière pêche et aquaculture pour :
• Améliorer l’état des connaissances dans ces domaines d’activités
• Identifier les conditions optimales, les problématiques et des solutions potentielles
• Repérer des projets inspirants duplicables en Vidourle Camargue
• Informer les professionnels sur l’existence de l’aide européenne FEAMPA (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes la Pêche et l’Aquaculture)
• Améliorer l’état des connaissances dans ces domaines d’activités
• Identifier les conditions optimales, les problématiques et des solutions potentielles
• Repérer des projets inspirants duplicables en Vidourle Camargue
• Informer les professionnels sur l’existence de l’aide européenne FEAMPA (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes la Pêche et l’Aquaculture)
Cette commission, animée par la chargée de mission du GALPA Vidourle Camargue se compose de :
- Monsieur Claude CONSTANT, Président du CODEV
- Monsieur Bernard DIREXEL, membre du CODEV
- Madame Danièle MARTINEZ, membre du CODEV
- Monsieur Claude CONSTANT, Président du CODEV
- Monsieur Bernard DIREXEL, membre du CODEV
- Madame Danièle MARTINEZ, membre du CODEV
A ce jour, 15 enquêtes ont été menées auprès de pêcheurs professionnels en étangs et canaux, aquaculteurs, structures en lien avec les acteurs de la filière et poissonniers.
Pour l’heure, les rencontres de terrain ont permis d’affiner l’état des lieux de cette filière. Une quinzaine de professionnels pratiquent la pêche dans les étangs de Vauvert (Scamandre, Charnier, Crey), du Grau du Roi (Médard, Ponant) et d’Aigues-Mortes (La Marette). Cinq entreprises aquacoles sont actuellement implantées au Grau du Roi, Aigues-Mortes, Lunel et Entre-Vignes. Leurs productions portent sur différentes espèces : la crevette artemia, le bar, l’algue rose (dunaliella salina) ou encore la spiruline.
Les enquêtes ont également mis en exergue les difficultés rencontrées par les acteurs de la filière : le manque d’apport en eau douce, la hausse de la température de l’eau et le manque d’oxygénation, l’augmentation constante de la salinité qui met en péril le maintien des espèces dans leurs milieux naturels, la mauvaise circulation de l’eau, la détérioration des équipements hydrauliques.
De nombreuses pistes d’actions ont toutefois été évoquées pour améliorer la situation : l’intégration des pêcheurs professionnels et aquaculteurs aux réflexions portant sur la gestion des milieux et des équipements qui influent sur la circulation de l’eau et de la salinité, l’entretien régulier des roubines, canaux, martellières, barrage anti-sel. Concernant l’aquaculture, la combinaison d’espèces semble être une piste de travail déjà expérimentée sur de nombreux territoires. Cette nouvelle technique pourrait en effet être bénéfique sur de nombreux aspects : lutte contre les attaques bactériennes, augmentation du taux d’oxygène (lorsque les poissons ou coquillages sont associés avec des algues).
La Commission Pêche et Aquaculture du PETR Vidourle Camargue affinera ses recherches jusqu’en fin 2025. Les résultats de ces travaux seront compilés dans un document accessible au public.
Pour l’heure, les rencontres de terrain ont permis d’affiner l’état des lieux de cette filière. Une quinzaine de professionnels pratiquent la pêche dans les étangs de Vauvert (Scamandre, Charnier, Crey), du Grau du Roi (Médard, Ponant) et d’Aigues-Mortes (La Marette). Cinq entreprises aquacoles sont actuellement implantées au Grau du Roi, Aigues-Mortes, Lunel et Entre-Vignes. Leurs productions portent sur différentes espèces : la crevette artemia, le bar, l’algue rose (dunaliella salina) ou encore la spiruline.
Les enquêtes ont également mis en exergue les difficultés rencontrées par les acteurs de la filière : le manque d’apport en eau douce, la hausse de la température de l’eau et le manque d’oxygénation, l’augmentation constante de la salinité qui met en péril le maintien des espèces dans leurs milieux naturels, la mauvaise circulation de l’eau, la détérioration des équipements hydrauliques.
De nombreuses pistes d’actions ont toutefois été évoquées pour améliorer la situation : l’intégration des pêcheurs professionnels et aquaculteurs aux réflexions portant sur la gestion des milieux et des équipements qui influent sur la circulation de l’eau et de la salinité, l’entretien régulier des roubines, canaux, martellières, barrage anti-sel. Concernant l’aquaculture, la combinaison d’espèces semble être une piste de travail déjà expérimentée sur de nombreux territoires. Cette nouvelle technique pourrait en effet être bénéfique sur de nombreux aspects : lutte contre les attaques bactériennes, augmentation du taux d’oxygène (lorsque les poissons ou coquillages sont associés avec des algues).
La Commission Pêche et Aquaculture du PETR Vidourle Camargue affinera ses recherches jusqu’en fin 2025. Les résultats de ces travaux seront compilés dans un document accessible au public.